jeudi 9 octobre 2008
ZARKAVA épate son entourage et tout Longchamp avec une accélération époustouflante pour s’envoler dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Elle devient la première femelle depuis Urban Sea en 1993 au palmarès de l’épreuve, et la première pouliche de 3 ans à s’imposer depuis AKIYDA, qui portait elle aussi la casaque vert et rouge de SA Aga Khan dans l’édition 1982. Selon son jockey Christophe Soumillon, « C’est une pouliche d’une telle classe qu’on ne verra pas un cheval de cette qualité avant 25 ou 30 ans. »
ZARKAVA garde son invincibilité en sept sorties, chacune d’entre elles plus impressionnante que la précédente. Alain de Royer Dupré a déclaré, « Je ne l’ai jamais vue en difficulté. Aujourd’hui nous avons la preuve que ZARKAVA est hors du commun. Elle montre une certaine fluidité dans sa façon de faire et possède une facilité d’accélérer en quelques foulées qui est incroyable. C’est une grande chance d’entraîner une telle pouliche. »
ZARKAVA affiche une marge de deux longueurs à l’arrivée devant YOUMZAIN, qui est selon son entraîneur encore meilleur que l’an dernier quand il a été devancé de seulement une tête par Dylan Thomas. Autre cheval au départ des deux éditions de l’épreuve, Getaway a terminé 4ème en 2007 et 8ème cette année. Timeform a récompensé la jument avec une valeur provisoire de 133, la meilleure valeur pour une pouliche depuis 20 ans. La cinquième mère de ZARKAVA, la championne Petite Etoile, possédait un rating de 134.
Pour SA Aga Khan, le sacre de sa pouliche représente la réussite d’un travail commencé par son arrière arrière grand-père en Inde. « L’élevage Aga Khan est un élevage qui existe en France depuis trois générations, et avant cela depuis deux générations en Inde. Le challenge est toujours de continuer au top. Aujourd’hui est l’apogée de notre exercice. »
« L’Arc est très important car dans un élevage traditionnel comme le notre, la qualité de la jumenterie passe avant tout. Ce qui est vraiment formidable avec ZARKAVA, et avec Dalakhani avant elle, c’est qu’ils remontent tous les deux à des poulinières de base des lignées Boussac et Aga Khan. »
Le propriétaire-éleveur a tenu à remercier, « tous ceux qui travaillent en amont, dans nos haras, sur les terres et pour préparer les jeunes chevaux. Je suis reconnaissant envers tous ces hommes et femmes qui sont responsables de la qualité de notre stock en courses. »
Mise à jour le 09/10/2008